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I am not your negro
Vidéo numérique
À travers les propos et les écrits de l’écrivain noir américain James Baldwin, Raoul Peck propose un film qui revisite les luttes sociales et politiques des Afro-Américains au cours de ces dernières décennies. Y sont racontés les assassinats de Martin Luther King Jr, Medgar Evers, membre de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) et Malcolm X. Le cinéaste revisite les années sanglantes de lutte pour les droits civiques, les trois assassinats précités, et se penche sur la recrudescence actuelle de la violence envers les Noirs américains... Nommé pour le prix du meilleur documentaire aux Oscars 2017.
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Biographie

Biographie

///// Style ///// Son expérience, son attirance pour l'Afrique et sa musique ont permis à Manjul de développer un dub dont il est encore l'unique représentant. Si toute la base roots dub est assurée à la manière des premiers du genre (King Tubby, Lee 'Scratch' Perry...) des instruments traditionnels comme le N'goni, le violon Sokou, le Tamani, le Ballani ou la flûte Tambine donnent à chaque morceau cette coloration particulière d'un "dub africain". De nombreux chants parsèment les productions, tous assurés par des artistes du continent, souvent déclamés là aussi de façon traditionnelle. Manjul a mis au point la fusion du dub avec le folklore africain. ///// Biographie ///// Manjul est né à l’hôpital Bretonneau et passe son enfance dans le quartier de Barbès. Il manifeste très tôt son attirance pour la musique et commence à apprendre le violon à 7 ans. Lorsqu'il a 14 ans, Manjul se tourne vers le rastafarisme et choisi de s'exprimer à travers la musique reggae. Il joue du nayabinghy et de la guitare basse avant de s'attaquer, de manière autodidacte à d'autres instruments (rythmiques et à claviers notamment). Manjul rencontre ainsi le musicien mahorais Baco Mouchid qui possède un studio d'enregistrement à Paris. Devenus amis, Manjul passe des journées entières au studio, apprenant le métier d'ingénieur du son ou regardant simplement les musiciens se produire. Aussi, suite à quelques problèmes de santé, Baco cesse son activité et donne une partie de son matériel au jeune garçon. Manjul décide de quitter la France pour l'Afrique, continent qui l'a toujours attiré, une partie de sa famille en étant originaire. En 1996 il s'installe à Mayotte où il fonde le « Humble Band » avec le pianiste Radju Chiaby et les guitaristes Oumar Touré et Hugues Valot. Pendant trois ans le groupe se produira sur l'île. Cependant les conditions sont difficile, peu de voies de circulation, l'électricité n'est pas installée et Manjul doit prendre une décision importante concernant son avenir à la naissance de son fils. En 1999 il part pour La Réunion, pressé par son ami Baco qui lui dévoile une activité musicale bien plus intense et lui propose plusieurs concerts. Manjul monte alors son propre studio analogique d'enregistrement 8 pistes qu'il baptise « Humble Ark », dans la ville de Saint-Leu. Il se met à la disposition de plusieurs artistes qui feront appel à lui pour l'enregistrement, le mixage, les arrangements, la composition et l'interprétation de certaines parties instrumentales. En 2000 il produit son premier travail avec son nom en tête, « Indian Ocean In Dub Fight 1 », une compilation de dubs réalisés dans son studio avec une pléiade d'artistes issus de tout l'Océan Indien. En mai 2001, Manjul déménage une nouvelle fois pour le Mali. L'année suivante, il remonte le Humble Ark à Bamako, la capitale et reprend son travail de production. De plus en plus d'artistes lui font confiance et il va par exemple jouer pour Tiken Jah Fakoly, Natty Dread ou Sugar Minott lors de concerts. En 2002 paraît l'album « Nou Lé Sak Nou Fé », enregistré en 1999 avec le Humble Band. Cet album dévoile la particularité du son de Manjul, mélange de musiques africaines et de roots jamaïcain. À Bamako, l'artiste accentue le concept et entreprend la réalisation d'un « Dub To Mali » des plus originaux. Toutes les techniques de productions propres au style sont utilisées (écho, delay, pasher...) et de nombreux instruments traditionnels africains sont incorporés, ainsi que des parties vocales chantées en Bambara. Divers artistes tels que Amadou & Mariam, Tiken Jah Fakoly ou Takana Zion ont ainsi participé à ce projet. En 2007 il réalise le premier album de Takana Zion intitulé « Zion Prophet » au studio Humble Ark. Depuis, Manjul et le Humble Band sont en tournée à travers la France et l'Afrique pour accompagner le chanteur. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.