I love democracy :Turquie

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Leconte, Daniel (Réalisateur) | Koenig, Baudouin (Réalisateur)

À la tête du régime turc depuis 2002, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a défini la démocratie comme "un autobus dont ont descend une fois le terminus atteint". C'est pourtant son gouvernement qui a ouvert le procès des généraux putschistes de 1980. Une nouvelle constitution devrait d'ailleurs remplacer le texte écrit par ces mêmes militaires à la fin de l'année. Garantira-t-elle une véritable démocratie ou renforcera-t-elle les ambitions du Premier ministre ? Au moment où les révolutions arabes se cherchent un futur et où l'Europe traverse une crise, la Turquie se présente comme un modèle conjuguant islam et laïcité, démocratie et croissance. Faut-il s'y fier ? Liberté de la presse en berne

 

Ce road movie nous entraine de Gaziantep, vitrine du parti de Recep Tayyip Erdogan et symbole du boom économique du pays, à la prestigieuse université ODTU d'Ankara où voisinent des étudiants rebelles, kémalistes et islamistes. Il fait aussi étape près de la frontière, à Kilis, où des réfugiés syriens rêvent d'un futur bâti sur le modèle turc et à Diyarbakir, la capitale du Kurdistan turc, où les discussions s'enflamment sur le combat pour la liberté de la presse. Le pays compte 106 journalistes emprisonnés, dont une majorité de Kurdes.

Sur Istiklal, les Champs-Élysées d'Istanbul, les manifestations se succèdent. Les féministes dénoncent la dégradation des droits des femmes. Les lycéens demandent la libération de plusieurs des leurs et les islamistes manifestent leur soutien aux Palestiniens et aux Syriens.Comme dans chaque numéro de I love democracy, Daniel Leconte prolonge la réflexion en compagnie du ministre des Affaires européennes Egemen Bagis, de l'historien Ahmet Insel et de la romancière féministe Elif Shafak, analysant avec eux les paradoxes de cette "démocratie turque" qui fait rêver une partie du monde arabe.

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Biographie

Roberto Fonseca est un pianiste de jazz cubain, né le 29 mars 1975 à La Havane. Dès son enfance, il est bercé par la musique. Son père est batteur et sa mère, Mercedes Cortes Alfaro, chanteuse professionnelle. Ses deux demi-frères sont aussi musiciens : Emilio Valdés est percussionniste et Jesùs « Chuchito » Valdés Jr. est claviériste.

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Digne heritier d'Ibrahim Ferrer (buena Vista social Club)Roberto Fonseca est un pianiste de jazz fabuleux et encore en devenir, à suivre de trés trés près. Roberto Fonseca, un des plus brillants musiciens cubains de jazz, fut entouré par la musique et les musiciens depuis son plus jeune âge. Son père, Roberto Fonseca Senior, était batteur. Sa mère, Mercedes Cortes Alfaro, est chanteuse et ancienne danseuse du Tropicana Club de la Havane; elle chante sur le tout dernier album de son fils, Zamazu (2007). Elle fut mariée à Chucho Valdés, un pianiste de jazz légendaire. Les demi-frères aînés de Roberto Fonseca sont le batteur Emilio Valdés et le pianiste Jesús « Chuchito » Valdés Jr. « Quand j'étais plus jeune, j'étais vraiment mauvais élève », admet Roberto, bien que de façon peu convaincante (effectivement, il est titulaire d'une maîtrise en composition du prestigieux Institut Supérieur d'Art de Cuba et est devenu professeur de musique). « Je ne faisais pas mes devoirs, il fallait toujours que mes parents me poussent, jusqu'au jour où j'ai réalisé que la musique était vraiment mon truc. Je suis alors devenu plus sérieux, pas entièrement, mais du moins avec la musique ». Il a fait ses débuts à la batterie, à l'âge de quatre ans, et donna son premier concert professionnel dans un groupe qui adaptait les hits des Beatles (son pseudo était alors Ringo). Il passa au piano et ne l'a pas quitté depuis. Il avait alors 15 ans. Son premier album, En El Comienzo, qu'il enregistra avec Javier Zalba et le groupe Temperamento, fut proclamé meilleur album de jazz 1999 à Cuba. Cet album fut suivi de deux disques en solo (Tiene Que Ver et Elengo), puis, en 2001, il s'est rendu au Japon pour enregistrer No Limit: Afro Cuban Jazz, un album culte. Son public est devenu plus important avec son nouvel album, Zamazu. D'après un critique, « Zamazu est un mélange intelligent et bien séquencé qui laisse une forte impression quant à la personnalité de Robert Fonseca et s'avère prometteur pour l'avenir ». Roberto Fonseca a fait ses premières apparitions internationales en 2001 lors d'une tournée avec le groupe Buena Vista, qu'il accompagna comme pianiste de remplacement du célèbre Rubén González. Lorsque González décéda en 2003, Roberto Fonseca le remplaça pour accompagner Ibrahim Ferrer, alors plus grand chanteur cubain de boléro en vie et autre grande star de Buena Vista. Roberto Fonseca a joué dans ce qui allait être la dernière tournée de Ferrer, et a coproduit l'album « Mi sueño », une collection de boléros traditionnels qui est sortie après la mort de Ferrer en 2005. Cela ne fait aucun doute : la collaboration de Fonseca avec González et Ferrer fut importante pour lui et sa carrière. Elle lui a permis de partager la scène avec des légendes de la musique cubaine telles que Cachaíto López, Guajiro Mirabal et Manuel Galbán, il a donné avec eux plus de 400 concerts dans le monde entier. Ceci dit, dire de Roberto Fonseca que c'est un musicien traditionnel serait ne pas comprendre l'artiste. Certes, on reconnaît nettement des éléments du Son cubain dans sa musique (qualifiée généralement de jazz), mais on y trouve également de la soul afro-cubaine et de la funk. Un mélange détonnant. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

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