Ellis Island, une histoire du rêve américain

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Prazan, Michaël (Réalisateur)

En 1892, Ellis Island, dans la baie de New York, devient la principale porte d’entrée aux États-Unis pour les immigrants qui arrivent de plus en plus nombreux d’Europe. Inauguré en 1900, après un incendie qui a ravagé les anciens bâtiments, l’immense centre aujourd’hui transformé en musée va voir passer, jusqu’à sa fermeture, quelque 12 millions de personnes. Parmi elles, l’actrice Pola Negri ou le producteur de cinéma Sam Goldwyn, venus de Pologne, l’écrivain tchèque George Voskovec, le gamin sicilien Salvatore Lucania, qui deviendra le chef suprême de la mafia sous le nom de Lucky Luciano, l’Irlandais William O'Dwyer, futur maire de New York... Comme les autres, ils ont traversé l'Atlantique pour fuir une existence misérable, persécutée ou incertaine en Europe, vers une nouvelle Terre promise qui ne les accueille pas toujours à bras ouverts. En tirant les fils de ces quelques destinées exemplaires, qui font écho à d’autres voix anonymes, ce documentaire montre combien, face aux drames européens de la première moitié du XXe siècle, l’Amérique fut ambivalente. Mais il explique aussi pourquoi ces parias irlandais, juifs et italiens brocardés par les xénophobes vont renouveler et incarner le " rêve américain ". Des archives, souvent poignantes, tissent avec fluidité les souvenirs des émigrants et la parole des historiens pour un voyage passionnant dans la mémoire complexe du melting-pot américain.

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Biographie

Jean de La Fontaine, baptisé le 8 juillet 1621 en l'église Saint-Crépin-hors-les-murs à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un homme de lettres du Grand siècle et l'un des principaux représentants du classicisme français. Outre ses Fables et ses Contes libertins, qui ont établi sa célébrité dès les années 1660, on lui doit divers poèmes, pièces de théâtre et livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale, mais fréquente les salons parisiens, notamment celui de Madame de La Sablière. Malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes, il se range avec ses collègues Racine et Boileau dans le parti des Anciens. C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil, qui correspond aux livres I à VI des éditions modernes, est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur, d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.