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Temps de chien !
Vidéo numérique
Capitaine de bateau-mouche picoleur et récemment divorcé, Jean, qui craint de perdre son boulot et la garde de ses enfants, rencontre Victor, jeune musicien en galère. Une comédie sociale touchante et mélancolique au séduisant casting.
Fringuant dans son uniforme de capitaine de bateau-mouche, Jean, quinqua fraîchement divorcé, vit néanmoins un vertigineux naufrage. Florence, son ex, menace de lui faire retirer la garde alternée de ses enfants. Las de son ivrognerie, son patron lui refuse une avance sur salaire. Même ses enfants râlent : ils en ont marre de céder leur chambre aux clients Airbnb. Seule sa collège Judith, un peu amoureuse, lui apporte sa bonne humeur. Un jour, Jean est expulsé de son appartement. Il se réfugie avec ses enfants dans celui de sa filleule, partie faire le tour du monde. Là, il tombe sur le jeune Victor, un musicien dans la mouise...
Poétiques losers
Cela démarre par une archive de Serge Reggiani citant le célèbre "Enivrez-vous" de Baudelaire, belle introduction aux héros de cette comédie douce-amère, deux poétiques losers égarés dans la jungle parisienne. Avec Victor, son compagnon d'infortune, qui passera une bonne partie du film en peignoir, Jean forme un attachant tandem de pieds nickelés qui rappelle le duo lunaire des Apprentis. Cette "fantaisie dramatique", selon les termes de son réalisateur, s'approprie le genre du feelgood movie, en retardant l'arrivée de l'embellie. Il explore ainsi avec humour et mélancolie le thème du déclassement, montrant la dualité de la capitale, ville de carte postale mais aussi cité inabordable où l'on colmate son budget à coup d'expédients. Ce film bien écrit carbure au rythme alerte de la vie parisienne, avec de savoureux gags à répétition. Philippe Rebbot apporte sa silhouette de vieux rockeur, sa gouaille et sa tendresse à ce rôle qui lui va comme un gant, face à un Pablo Pauly charmant, clownesque, et une Laure Calamy en pleine forme.
Meilleur téléfilm au Festival de La Rochelle 2019
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Avis
Avis des lecteurs
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Charlotte VILLARD - Le 01 août 2022 à 22:33
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Catherine Lavergne - Le 24 juillet 2021 à 23:13